Fondations et soubassement
Les fondations et le soubassement sont réalisés de façon à utiliser l'inertie du sol.
L'isolation est par conséquent périphérique et verticale
Le sol intérieur est constitué d'un hérisson ventilé, d'une dalle béton non isolée sur laquelle est posé directement la carrelage.
Déssouchage du cerisier, pas de regrets les cerises étaient très acides.
Création d'une rampe d'accès. Le terrain possédait un portail mais pas assez large pour les camions.
L'esthétique de celui-ci m'interdisait de l'agrandir, nous avons donc créé une autre entrée plus loin mais la route montant, le terrain était alors en contre-bas, d'où la nécessité de créer une rampe d'accès. Ce portail et cette rampe amèneront directement à l'appenti garage (voir photo en première page).
Le portail originel qui restera en place pour les piétons :
Le mur d'enceinte dans lequel on ouvrira le nouveau portail :
Les travaux de la rampe d'accès :
Et la rampe :
Donc la rampe était belle mais pas réalisée comme prévue : je m'explique :
La carrière devait me livrer du 0-70 en deux camions vendredi 3 septembre.
Tout était prévu, j'avais réservé une mini pelle et un rouleau de 600 kg pour compacter
L'idée était d'étaler le contenu du premier camion, compacter sur 30 cm, avant l'arrivée du deuxième et recommencer.
Sauf que jeudi 2 après-midi, coup de fil à 16 h du patron de la carrière : "finalement on aurait eu un problème de camion pour demain, donc on vous livre cet après-midi, le camion est en route !"
Ce à quoi je lui réponds : "Mon bon monsieur c'est bien joli mais j'habite à 30 km , je ne serais donc pas sur place et le matériel était réservé pour demain". Réponse : "Si vous pouvez descendre, j'appelle le chauffeur et je lui dit de vous attendre". C'est gentil mais ça ne fera pas venir plus tôt la minipelle et le rouleau, mais bon je descends.
Une demi heure plus tard, je constate que le chauffeur a déjà vidé ses deux camions et qu'il n'y a plus personne sur place.
Résultat, le vendredi, j'entreprends de réaliser la rampe d'accès mais je ne peux que tasser en surface avec le rouleau. Ca parait pas mal quand même, je descends avec la voiture pour vérifier, pas de soucis.
Je contacte dans la foulée la centrale à béton qui m'envoie un chauffeur pour vérifier que la toupie pourra bien descendre jeudi prochain pour couler la semelle des fondations : tout est OK ! Une bonne journée de travail.
Malheureusement, deux jours avant l'arrivée de la toupie, soit le mardi, 85 mm de pluie dans la journée. Résultat le jeudi, à peine la toupie a-t-elle posé une roue sur la rampe que la voilà enfoncée dans le caillou jusqu'au moyeu !
Heureusement qu'avec le poids sur les roues arrières et grâce à la bonne volonté du chauffeur le camion accepte de remonter sur la route. Mais impossible d'accéder aux fouilles pour couler le béton. C'est là qu'on apprécie d'être près d'une ville. Un coup de fil à notre loueur de matériel local et 15 minutes plus tard, une chargeuse est là avec un godet de 300 litres. Il faudra toute la matinée et le début d'après midi mais le béton finira à la place qui lui était destinée.
Il n'y a plus qu'à poser les parpaings banchés pour finir les fondations et le montage du garage proprement dit pourra commencer.
Les fondations :
La suite ...
Les parpaings banchés prêt à être remplis de béton :
Les même remplis, avec l'aide de J-Pierre G. , un grand merci car il en faut des brouettes de béton !!
En plus, manque de chance, nous sommes tombés sur le seul jour de la semaine où il pleuvait. J-Pierre ayant dit d'un ton assuré : "ça va se lever !", nous avons commencé, et effectivement petit à petit le ciel s'est éclairci.
En tout cas suffisamment pour finir la partie garage.
Comble de malchance, l'EDF avait prévu des coupures d'électricité ce jour là, alors impossible au début d'utiliser l'aiguille vibrante toute neuve achetée pour l'occasion.
Cela s'est résolu après être allé faire le plein de ciment, he oui ! car tel que vous me voyez, grand maçon devant l'éternel, j'avais royalement descendu la vieille 7 sacs de ciment, ce qui fait qu'après 3 bétonnières .... Ha plus ciment !
Et seulement 4 mètres de coulés !
Au total, quasiment 2 tonnes de sable, 2 tonnes de gravier, et 21 sacs de ciment !
Il n'y a plus qu'à attendre :
Decoffrage des fondations du garage et montage du mur de soutènement le long de la rampe d'accès.
Samedi, notre ami Jacques ayant à sa disposition un merlo avec godet, s'est proposé pour remblayer avec de la terre et des gravats dont le voisin souhaitait se débarasser. Du beau boulot, la prochaine toupie pourra descendre sans s"enliser !
Et on va pouvoir faire les premières plantations, des lilas et des arbres à papillon, le long du mur de soutènement.
Merci Jacques.
Le résultat final demain ...
Certes le "demain" a été un peu long, mais voilà donc le résultat !
Après apport supplémentaire de deux camions de brut de minage (gros cailloux), et passage
d'un track de 20 tonnes qui travaillait juste à côté. Le tassement est garanti !!
Reste à finir d'égaliser le hérisson, couler la dalle de l'atelier et le montage des murs "ossature bois" pourra démarrer.
Une étape supplémentaire :
Le hérisson côté atelier a été égalisé et un drain agricole de 80 mm est enfoui à l'intérieur pour assurer la ventilation nécessaire à l'évacuation de l'humidité résiduelle qui pourrait subsister.
Deux murs de refend ont été montés pour délimiter la cave.
La cave sera semi-enterrée (jusqu'au sol en terre) pour une meilleure humidité et une bonne fraîcheur.
Une isolation périphérique en styrodur épaisseur 60 mm a été posée tout autour sur 70 cm de hauteur.
Le soubassement de la maison sera traité de la même manière mais l'isolation sera posée entre les deux rangées de parpaings du soubassement.
Le mur de refend à gauche ne sert qu'à stopper la dalle au milieu du cellier (le soubassement de la maison n'étant pas encore fait pour faire la jonction. Il est posé contre l'isolant de façon à ne pas constituer un pont thermique avec le mur extérieur.
Il reste à finir de remplir le trou côté cellier et la dalle pourra être coulée, j'espère mercredi.
Nous sommes mercredi !
Comme promis les photos de la dalle.
Premièrement, la toupie a pu rentrer sur le terrain, pas comme la première fois !
Pourtant il avait plu et il en était tombé de l'eau, preuve que le terrassement est maintenant d'aplomb et supportera tous les passages futurs.
C'est vrai, vous allez me dire que le camion est encore sur la route.
Mais là non, il est bien sur le caillou et les roues ne s'enfoncent pas.
Quand on est seul, l'utilisation d'une règle vibrante est une bonne idée. 30 € la location, pas de quoi s'en priver.
Le résultat final :
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